Dans les premiers gouvernements de la Restauration, il est successivement secrétaire général du ministère de la Justice, membre du Conseil d’État et directeur de l’administration départementale et communale au ministère de l’Intérieur. A partir de 1817, il forme avec Royer-Collard et quelques amis politiques le petit groupe des « doctrinaires », attachés à une lecture libérale de la Charte. L’arrivée au pouvoir des ultras royalistes en 1820 le place dans l’opposition, il est révoqué du Conseil d’État puis, deux ans plus tard, son cours d’histoire à la Sorbonne, qui portait sur les origines du gouvernement représentatif, est suspendu. Durant ces deux années, il publie quatre opuscules vivement critiques contre le ministère, qui le déportent de plus en plus à gauche. A partir de 1827, à la tête de la société « Aide-toi le Ciel t’aidera », Guizot apparaît comme l’un des principaux dirigeants de l’opposition à la politique de Charles X. En même temps, il entreprend d’importants travaux historiques, d’abord des Essais sur l’histoire de France (1823) puis les deux premiers volumes de l’Histoire de la Révolution d’Angleterre (1826-1827). La réouverture triomphale de son cours en 1828 est un événement public où se presse la jeunesse libérale.
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