Conférence tenue le 14 septembre 2024 à la Société d’Histoire du Protestantisme Français (SHPF)
Dans le cadre des commémorations du cent cinquantième anniversaire de la disparition de François Guizot, la SHPF et l’association François Guizot ont souhaité mettre en exergue l’importance de Guizot au sein du protestantisme français.
Descendant d’une famille profondément enracinée dans le protestantisme, Guizot incarnait une tradition de foi réformée marquée par un attachement à la liberté de conscience, à la rigueur morale et à l’instruction. Cependant, sous le Second Empire, le protestantisme français a été confronté à une série de défis internes et externes. La montée de l’autoritarisme sous Napoléon III, avec un contrôle accru de l’État sur les institutions religieuses, combinée à la sécularisation croissante de la société, a suscité des tensions au sein des communautés protestantes. Ces dernières se sont divisées entre un courant libéral, plus ouvert aux idées modernes et à une lecture rationaliste de la foi, et un courant évangélique, attaché à une théologie plus orthodoxe et conservatrice.
La conférence d’André Encrevé présente ces défis et le rôle que Guizot y joua.
Introduite par Henri Zuber, président de la SHPF et par Stéphane Coste, président de l’association François Guizot, cette conférence intitulée « François Guizot et le protestantisme français sous le Second Empire » a été présentée par André Encrevé, professeur émérite d’histoire contemporaine, ancien rédacteur en chef du Bulletin de la SHPF.
Lire le discours de Stéphane Coste, président de l’association François Guizot
Lire le discours d’André Encrevé « François Guizot et le protestantisme français sous le Second Empire »